Les bases du rituel magique

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Les bases du rituel magique

Il existe une infinité de pratiques magiques, propres à chaque culture, à chaque époque, voire à chaque personne qui invente son propre rituel en s’inspirant de pratiques connues.

Les rituels permettent de faciliter le rapport à la magie, car ils la rendent tangible, « réelle » et renforcent ainsi notre intention. Car tout part de notre volonté et de notre pensée qui crée ou agit sur les énergies présentes. Le rituel sert de catalyseur à cette pensée créatrice, il n’est pas lui même la source directe des vibrations énergétiques qui crée la magie. Il n’en est pas moins puissant et très utile, voire indispensable dans certains cas, car il appuie notre intention par ses propres vibrations en fonction des outils utilisés.

Se préparer soi même avant tout

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D’où l’importance de la préparation mentale, primordiale à toute forme de rituel magique. La relaxation, puis les méditations qui permettent de « vider » son esprit sont des outils précieux. Il faut être en état de pratiquer, c’est à dire sans fatigue, sans souci ou obstruction mentale qui pourrait déconcentrer et amoindrir nos capacités. Il est indispensable par ailleurs de pratiquer dans un endroit calme où on ne sera pas dérangé pendant toute la durée du rituel

Il est possible de créer son propre rituel en s’inspirant de pratiques connues, par exemple de Wicca, du druidisme, de chamanisme ou autre, ou d’en inventer un à partir de plusieurs éléments piochés ici et là : le plus important étant de s’investir émotionnellement, d’être suffisant connecté et à l’aise avec. On peut donc créer son rituel personnel, qui sera efficace pour nous et n’aura de sens qu’à nos yeux.

Attention toutefois à ne pas pratiquer à l’aveugle ! Chaque pratique doit être suffisamment connue, maîtrisée, étudiée et respectée. Si on souhaite par exemple utiliser un encens, il faut choisir le bon, c’est à dire celui qui va correspondre vibratoirement à notre demande. Les encens de nettoyage comme le benjoin n’ont pas les mêmes fréquences que ceux qu’on utilise pour appuyer une demande à l’univers ! Les outils (athamé, bougies, oracles, calice…) doivent être choisis avec le cœur, comme des partenaires précieux, et purifiés après leur achat et avant de les utiliser, rangés avec soin et honorés.

Les rituels comportent généralement des phrases à prononcer à voix haute ou dans sa tête : là aussi il est important de les préparer à l’avance. Dire à voix haute ces incantations induit plus de portée généralement, c’est pourquoi il est important d’être à l’aise lors du rituel (être seul pour ne pas être observé). Ces incantations doivent être claires, les plus courtes possible, formulées au présent et positivement (pas de négation, même pour se protéger !). Il est possible d’utiliser des symboles, dans la mesure où on en connaît bien le sens : alphabets magiques, runes, divinités, gardiens… permettent d’augmenter la puissance vibratoire du rituel.

Débuter et clôturer le rituel

Après s’être assuré qu’on est en état de pratiquer, le rituel choisi doit débuter par la mise en place d’une protection. Soit en la visualisant comme une bulle autour de soi, qui s’agrandit progressivement pour y inclure tout l’espace de pratique (y compris les autres êtres vivants comme les animaux ou les plantes). Soit en traçant un cercle au sol par le moyen qui vous inspire (craie, cailloux, sel, branches…), agrémenté des symboles représentants les 4 points cardinaux et les 4 éléments (eau, feu, terre, air). 

On trouve là aussi plusieurs manières de les représenter dans le cercle, je vous renvoie par exemple à la description faite sur le blog de La Coupe des Fées. On trace généralement le cercle en partant de l’Est puis au Sud, Ouest, Nord et en bouclant à nouveau à l’Est. Chaque point peut être associé à une couleur, une plante, un élément, une saison…

Il est bien sûr possible de combiner les deux formes de protection, et de demander l’aide de nos protecteurs (anges, guides, ancêtres, selon nos convictions).

Pour finir le rituel il faut d’abord se faire confiance, reconnaître l’instant où il faut lâcher prise, cet instant où notre rituel est « suffisant » et qu’il est inutile de continuer. Notre appel a été entendu, pas la peine d’insister et de s’épuiser, au risque de se déconcentrer et de brouiller le signal envoyé. Ce n’est pas parce qu’un rituel magique dure longtemps qu’il est plus efficace, car sa puissance est liée à la vibration qu’on a généré dans l’instant.

Remercier est important : la gratitude est une résonance haute, dont il faut se servir.

Certains outils sonores sont intéressants pour marquer le début comme la fin : cloche, ou bols chantants par exemple. Un seul mot d’ordre : être en harmonie avec son rituel, se sentir à l’aise et attiré par ses outils et rester connecté avec le cœur.

Pour aimer plus loin dans votre pratique n’hésitez pas à me contacter pour un mentorat.

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